Rénovation énergétique et Patrimoine à Cahors

Cette démarche se développe au travers du programme ENERPAT SUDOE (ENERgie – PATrimoine) qui est un projet transnational visant à développer une expérimentation en matière de rénovation énergétique des bâtiments anciens protégés.
ENERPAT SUDOE intervient à l’échelle de trois villes représentatives de la diversité des centres anciens du sud-ouest de l’Europe : Vitoria-Gasteiz (en Espagne), Porto (au Portugal) et Cahors (en France).(*)

Dans ce cadre, le béton de chanvre a été utilisé pour la rénovation thermique du bâtiment démonstrateur de la ville de Cahors. Retour sur l’ensemble de l’opération qui place les matériaux biosourcés au cœur d’une stratégie de rénovation respectueuse du patrimoine.

(*) In Retours d’expériences Cahors, Porto, Vitoria-Gasteiz : Projet ENERPAT SUDOE, 2019, p.9).

 

Interview de Marion Claustre – Chargée de mission SUDOE et veille prospective – Direction de la Prospective Territoriale – Communauté d’Agglomération du Grand Cahors et de Cindy Lacalmontie, Directrice adjointe aux Bâtiments & Responsable du Service Gestion et Ingénierie de Projets – Ville de Cahors et Grand Cahors,
 

ENERPAT est un projet ambitieux, demandant un engagement conséquent sur une longue période. Comment et pourquoi a-t-il été mis en place ?

Marion Claustre : A l’origine, il y a le projet politique de reconquête du centre ancien de Cahors, Cahors, Cœur d’agglo avec pour ambition de le conforter en travaillant sur plusieurs fronts : le commerce, les logements, les espaces publics, etc.

Par exemple, comme dans la plupart des villes depuis 40 ans, de nombreuses familles font le choix du périurbain pour résider. Pour réinterroger ce mouvement, il nous faut :

  • proposer des services attractifs : création d’un complexe cinématographique, implantation de nouvelles enseignes commerciales…
  • réaliser des réhabilitations qualitatives de logements
  • qualifier l’espace public et sécuriser le cadre de vie

ENERPAT (contraction de ENERgie-PATrimoine) s’inscrit dans cette politique locale en abordant le sujet du confort thermique des bâtiments/appartements anciens :

Une telle démarche va donc au-delà de ce qui se met en place pour une Opah ?

MC : C’est un complément en fait. La collectivité intervient sur les bâtiments qui lui appartiennent. Elle peut également accompagner les privés. Globalement, c’est un travail sur l’immobilier. ENERPAT vise la performance des bâtiments avec la mise en place d’un monitoring dans l’immeuble restauré (pose de capteurs avec relevé des performances sur 3 ans). Cela permettra de suivre son comportement pour définir les bonnes pratiques de rénovation thermique. Ici on vise l’amélioration des conditions d’habiter.

Comment Cahors a intégré ce programme financé par l’Europe ?

MC : Sur la mandature précédente, Mr Simon(1), Vice-Président du Grand Cahors et Premier Adjoint au Maire de Cahors, a proposé le projet en réponse à une sollicitation du programme SUDOE qui nous donnait la possibilité de participer à un appel à manifestation d’intérêt. Nous y avons répondu en partenariat avec la région Occitanie. L’objectif étant d’y développer notre démarche ENERPAT.

 

Le programme SUDOE nous a permis de trouver des partenaires en Espagne et au Portugal, et de nous rapprocher de la Fondation TECNALIA, basée à Bilbao. Cette entité a l’habitude des programmes européens. C’est un centre de recherche structuré en pôles qui intervient pour des organismes publics et privés. Elle nous a proposé de participer au programme européen avec les  villes de Vitoria Gasteiz (Espagne) et de Porto (Portugal). Ces villes sud-européennes sont confrontées aux mêmes problématiques que Cahors, avec un centre ancien à rénover et des bâtiments vacants.

 

(1)Michel Simon, Vice-président du Grand Cahors en charge de l’aménagement du territoire et 1er adjoint au maire de Cahors sur l’exercice 2014-2020

Comment le projet a démarré concrètement sur le terrain ?

MC : Chaque ville était responsable de son projet, chacune ayant choisi son bâtiment démonstrateur ancien. Idéalement, il aurait fallu partir sur un bâtiment déjà habité afin de comparer les données existantes de consommation avec les nouvelles valeurs après réhabilitation. Mais pour Cahors, on a opté pour un ouvrage vacant afin de pouvoir aborder la problématique de la rénovation du point de vue de la structure même et de la performance thermique.

Nous avons ainsi retenu deux bâtiments contigus pour n’en faire plus qu’un seul à l’arrivée. Les typologies de notre centre ancien s’appuient sur un parcellaire de petites surfaces qui génère un fonctionnement avec une pièce de vie par étage. Aujourd’hui nos modes de vies ne s’accommodent plus de cette organisation de l’espace qui n’offre pas assez de confort pour les familles avec enfants ou pour des personnes à mobilité réduite.

Dans le détail, un des 2 bâtiments avait été habité jusqu’à récemment avec une première rénovation au moyen d’une isolation laine de verre + panneau hauteur d’étage, alors que l’autre immeuble pour le coup était à l’abandon, donc dans un état sanitaire plutôt médiocre.

La finalité consistant à disposer de davantage de m² sur un même niveau, de se déplacer horizontalement et non plus verticalement à l’intérieur d’un appartement de plusieurs pièces, et de créer ainsi une surface habitée plus confortable.

Qu’est-ce qui fait qu’on change comme cela d’orientation au niveau des matériaux, en passant de l’isolant classique à une démarche tout autre ?

MC : Pour la démarche ENERPAT, nous devons tester de nouveaux matériaux plus naturels, pour les mettre en place dans les bâtiments avec comme futur objectif de développer des filières de matériaux au niveau local. Le programme SUDOE nous demande également de réhabiliter des bâtiments de manière durable. Il n’y a pas d’obligation à utiliser des matériaux biosourcés. Ce qui compte, c’est la réduction des impacts environnementaux et de recourir à des solutions compatibles avec les systèmes constructifs.

L’idée, c’est d’adapter la rénovation au bâtiment ancien. Celui-ci n’a pas été conçu pour être isolé avec des matériaux qu’on utilise partout aujourd’hui, et de ce fait si ces bâtiments sont rénovés avec des matériaux classiques ils ne durent pas dans le temps.

On sait qu’il y a des problèmes d’humidité, d’aération. L’objectif est de pérenniser les bâtiments sur le long terme en préservant le système constructif et en apportant du confort à l’usager.

Donc vous allez pouvoir définir une méthodologie pour une reproductibilité de la démarche ?

MC : La finalité du projet c’est effectivement de pouvoir montrer l’exemple :

  • expliquer qu’il est possible de procéder avec certaines solutions parce qu’elles apportent des avantages sur une série de points précis,
  • démontrer la valeur de ces travaux quand on va installer des locataires.

Nous mettrons en place d’ailleurs un questionnaire pour interroger les locataires sur leur qualité de vie ou leur inconfort. Ainsi on mettra en regard leurs réponses avec les mesures qui vont être prises sur les 3 années à venir grâce à la phase monitoring qui démarrera à la remise des clés. Les données scientifiques et données de ressentis serons analysées pour valider ou modifier les solutions de rénovation thermique proposées pour la restauration du centre ancien de Cahors

Pouvez-vous nous préciser le principe du monitoring ?

MC : Le monitoring va débuter en fin d’année. L’analyse des résultats pourra être comparée avec ceux d’un autre bâtiment pourvu de capteurs, situé également dans le centre historique de Cahors. Le LMDC (Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions) de l’INSA  de Toulouse est sur le sujet depuis 2 ans et dispose donc de données conséquentes. En sachant toutefois que l’analyse devra tenir compte du fait que si les matériaux des murs sont comparables dans les 2 cas, les surfaces en jeu sont différentes. L’INSA jouit d’une grande expérience dans ce domaine du monitoring. À noter que le laboratoire LMDC de l’université fait des relevés avant travaux, mais sans occupation des logements. Il manquera donc des relevés en condition de fonctionnement équivalente, avec des occupants. Mais ils auront une base qui permettra de faire des analyses comparatives.

Vous avez des formats de logement différents dans ce même bâtiment démonstrateur. Quel en est la raison ?

MC : Il y a par exemple un T2 destiné à un profil étudiant. Cela permettra sur un même logement et sur 3 ans de disposer de données différentes du fait que chacun aura une manière de fonctionner qui lui sera propre, sur un même lieu.

Le T4 sera attribué à une famille avec des enfants en bas âge par exemple. Nous pourrons voir l’impact d’une famille, analyser son ressenti, et son mode de vie dans le centre ancien.  On disposera aussi d’éléments pour juger de l’impact du bruit du voisinage…Nous pourrons non seulement étudier le confort de vie au sein du bâtiment témoin mais aussi, tout son environnement.

En rez-de-chaussée et au 1er étage, les locaux seront affectés à des activités : tertiaire, de bureaux. Cet ensemble n’est pas inclus dans l’étude retour d’expérience ni dans le monitoring. Nous nous focalisons sur la régénération du patrimoine et le confort de vie de l’habitant. Mais on pourra ponctuellement questionner ces acteurs au niveau des ressentis par exemple.

Est-ce que vous allez être amené à comparer cette expérience là avec les autres suivis de Vitoria Gasteiz et de Porto, même si chaque ville a opté pour des solutions distinctes au niveau des matériaux et des bâtiments ?

MC : Chaque ville s’occupe de son monitoring. Vitoria Gasteiz y travaille avec l’Université du Pays Basque, où il y a un laboratoire. Une thèse de doctorat y est en cours concernant le monitoring. Pour Porto, idem, des capteurs ont été installés sur le bâtiment témoin, et les données seront envoyées directement par wifi sur une plate-forme de Tecnalia.

À la suite, l’INSA  a pour mission de recueillir les données des 3 bâtiments en 2021 et 2022. On pourra globalement analyser l’ensemble des procédés et connaître les éléments de réussite et ceux qui méritent des ajustements.

Après la période monitoring, comment programmez-vous la suite du projet Energie-Patrimoine ?

MC : Le programme européen a subventionné le projet jusqu’au 31 décembre 2019. La suite prendra appui sur le Plan Climat Energie Territorial (PCAET) en cours et qui intégrera un volet Habitat/Rénovation. C’est en cours de définition.

Très concrètement, dans un avenir proche, nous ambitionnons de développer des filières locales pour les matériaux et les compétences.

Le choix du béton de chanvre était déjà acté dans l’appel d’offre. Donc qu’est-ce qui a poussé dès l’origine la MOA à choisir ce matériau innovant ?

Cindy Lacalmontie : C’est un choix collégial. Plusieurs ateliers d’écoconstruction se sont déroulés en présence de professionnels. Il n’y avait pas d’apriori quant au choix des matériaux.

Le fil conducteur de notre réflexion consistait à disposer de réponses en local. Local signifiant notre département, les départements limitrophes, voire la région.

Par exemple, on utilise le bois dans les bâtiments. Ce bois a été récolté, façonné en local aussi.

En somme, le questionnement est simple : comment peut-on mettre en place une rénovation énergétique apportant un confort d’habiter, en adéquation avec le bâti ancien et les objectifs du développement durable, l’ensemble relié à une économie et des acteurs locaux ?

MC : L’INSA, la Capeb du Lot et le Grand Cahors ont mis en place une liste de matériaux potentiellement utilisables. On a défini des critères de choix : prix, résistance aux moisissures, résistance au feu, mise en œuvre, dimensions (encombrement de stockage / épaisseur de pose…)…Dans cette liste figuraient  la paille, le chaux chanvre, la fibre de bois, etc…

Les ateliers de cocréation qui ont suivi nous ont permis de débattre avec les artisans du Lot, des potentiels de ces matériaux, de leurs modes d’utilisations, et de leurs adaptabilités à notre bâtiment démonstrateur.

À quel moment avez-vous fait vos choix ?

MC : Le démarrage de ENERPAT, c’est septembre 2016, et on a fait ces ateliers de cocréation en avril et mai 2017. À Porto et Vitoria Gasteiz, la MOA a procédé de même avec la mise en place d’ateliers de cocréation. À Vitoria Gasteiz, ils ont pu, en plus, tester des échantillons de matériaux en laboratoire au sein de l’Université du Pays Basque.

Est-ce que les conclusions qui vont être faites sur ce bâtiment démonstrateur vont permettre de réaliser d’autres bâtiments sur le même type, soit à Cahors, soit ailleurs ?

CL : C’est l’idée. Le but du bâtiment démonstrateur est de pouvoir dupliquer les principes de rénovation énergétique compatible avec le patrimoine, définis dans le cadre ENERPAT et SUDOE. Nous allons communiquer pour inciter soit d’autres collectivités, soit des privés, à se lancer dans cette démarche-là.

MC : Nous avions la volonté d’étendre ce type de projet sur le massif central avec plusieurs villes, et développer d’autres bâtiments démonstrateurs. Ce projet n’a pu voir le jour, donc nous en sommes restés à une communication sur la région Occitanie, avec le soutien également du cluster Envirobat Occitanie partenaire du projet. Avec cet organisme, nous avons conçu un symposium à destination de tous les publics, sur la thématique de l’éco-rénovation du bâti ancien.

En attendant, sur Cahors, nous allons procéder suivant la démarche ENERPAT sur un autre bâtiment à rénover, situé rue du Château du Roi

CL : Pour ce bâtiment, le maître d’ouvrage Lot Habitat va faire des logements sociaux. Le projet n’est pas calqué sur le bâtiment démonstrateur, mais il sera traité dans le même esprit avec des matériaux biosourcés. Et là notre rôle est bien de communiquer pour qu’il y ait une continuité dans les années à venir, avec tout ce qui vient de se mettre en place en termes d’expertise.

Pour réussir les futures rénovations énergétiques de bâtiments patrimoniaux du centre ancien de Cahors, quels outils spécifiques avez-vous mis en place ?

MC : Nous avons un volet formation dont se charge la Capeb du Lot. Des modules en 2 temps avec une partie “mise en œuvre” de matériaux biosourcés et un second temps sous forme de visite du chantier du bâtiment démonstrateur. Comme cela s’est fait en mars dernier. 30 personnes étaient présentes, artisans et architectes, venant du Lot et des départements limitrophes. On a pu échanger ensemble sur les matériaux utilisés, les techniques de mises en œuvre, les coûts. Cela s’est déroulé sous forme de visites de chantiers avec retours d’expériences et apports de connaissances sur les matériaux.

Quelle est la perception du grand public vis-à-vis de cet engagement du Grand Cahors ?

CL : Les habitants s’interrogent par rapport au projet. En étant sur site, on s’en rend compte. Ils s’arrêtent, ils regardent, ils questionnent. Il est intéressant de voir les habitants s’investir par rapport à ce que fait la collectivité. Ils ont vu que c’est un chantier conséquent, qui a duré. Cela fait 2 ans que l’on a attaqué la restauration, tout simplement parce qu’il y a de nombreuses problématiques techniques à résoudre. Et ils sont en demande notamment de cette information. Et il est important de pouvoir leur répondre, soit sur place, soit via les médias traditionnels ou communiqué de presse

MC : D’ailleurs, il est prévu qu’il y ait d’autres visites de chantier au cours de ces prochains mois,  sur le principe une visite/une thématique. Donc les habitants pourront s’y inscrire afin d’y participer. Notre service patrimoine qui organisera les visites, délèguera une à 2 personnes pour présenter le projet.

À une autre échelle, nous avons organisé des colloques scientifiques autour de la réhabilitation du patrimoine du bâti ancien dans le cadre du projet ENERPAT. Un à Porto, un autre à Cahors et un dernier à Vitoria Gasteiz. Cela a été l’occasion de présenter les premiers résultats des projets, l’état d’avancement des actions, mais aussi les travaux engagés par l’INSA, par l’Université du Pays Basque, sur le monitoring. Ce type d’évènement est l’occasion de faire se rencontrer l’ensemble des acteurs institutionnels et le public professionnel.

Resterons à mettre en place la réception du chantier et une inauguration.

Quelles sont les prochaines étapes ?

MC : Nous nous concentrons sur les interventions au niveau local. En effet, il faut terminer les travaux du nouveau bâtiment et commencer son monitoring. Nous allons rester en contact avec nos partenaires du Portugal et de l’Espagne, afin de suivre leurs avancées. Nous verrons ensuite comment on fera fructifier toutes les connaissances acquises et celles encore à venir.

Il nous reste toute l’aventure de suivi du monitoring conjointement avec l’INSA, qui sera la phase juge de paix vis-à-vis des choix engagés et qui servira de sourcing pour nos partenaires.

 

Merci pour la présentation de ce programme ambitieux, sur un périmètre Sud-Europe, qui démontre bien que des changements conséquents peuvent être initiés en région.

 

FICHE CHANTIER RÉNOVATION BÉTON DE CHANVRE DU BÂTIMENT DÉMONSTRATEUR DE CAHORS

  • Lieu : angle des rues Sant James et du Petit Mot – Cahors
  • Date de début du chantier : 2018
  • Date de livraison : fin 2020

 

Les acteurs du projet

  • MOA : Communauté d’Agglomération du Grand Cahors
  • MOE : Matthieu Delcour Architecture et Environnement, 70 rue G. Clémenceau – 46000 Cahors
  • Entreprise : SEE BURG – Saillagol – 82160 Saint Projet | https://www.burg-construction.com/

 

Le projet

Il consiste en la réunification de 2 bâtiments accolés pour disposer de surfaces planchers en phase avec notre manière d’habiter actuelle.

Le bâtiment donnant sur la rue St James date du XIIIè pour le rdc et des XVII-XVIIIè  pour les étages. Celui donnant rue du Petit Mot date du XIIIè pour le rdc.

Le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) de Cahors indique que ces 2 bâtiments devaient être conservés (démolition interdite, et modification soumises à conditions spéciales)

(1) (2) (3) Crédit photo : Anaïs Charrier©Ville de Cahors

Applications

ISOLATION INTÉRIEURE : Béton de Chanvre Tradical® en application Doublage isolant Intérieur

  • Produits : chaux Tradical® Thermo + chènevotte Chanvribat®
    • Le couple chaux chanvre Tradical® Thermo + Chanvribat® est validé par Construire en chanvre et conforme aux exigences performantielles des Règles Professionnelles d’exécution des ouvrages en béton de chanvre
    • Tradical® Thermo est une chaux de classe FL A 3.5 selon la norme européenne des chaux de construction NF EN 459
    • Chanvribat® est un chanvre labellisé Granulat Chanvre Construction
    • Ce couple chaux chanvre bénéficie d’une résistance au feu EI 240, la meilleure possible et qui confère au Béton de Chanvre Tradical® un véritable rôle de sécurité incendie
  • Épaisseur de l’application : Sur 12 cm d’épaisseur

 

ENDUIT DE FINITION : ENDUIT traditionnel à la chaux Tradical®

  • Produits : chaux Tradical® Bâtir + sable local + coloration naturelle
    • Tradical® Bâtir est une chaux de classe FL A 3.5 selon la norme européenne des chaux de construction NF EN 459

(4) (5) Crédit photos@Pierre Lasvenes

POUR ALLER PLUS LOIN

  • Retours d’expériences Cahors, Porto, Vitoria-Gasteiz : Projet ENERPAT SUDOE,
  • L’expertise de l’INSA de Toulouse pour le monitoring du bâtiment démonstrateur du projet ENERPAT de la ville de Cahors

 

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